Alors Jésus prit la parole en disant :
« Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où
sont-ils ?
13 novembre 2024, mercredi de la 32 semaine du Temps
Ordinaire.
L'une des
conséquences d'un regard de foi sur le monde est que, derrière tout ce qui est
créé, il y a une joie de vivre incontrôlable et irrésistible.
Au fond, c'est comme une
reconnaissance d'être ici au milieu du monde, au milieu de tant de bontés de Dieu
avec moi, de tant de merveilles.
Je vous en ai parlé, dit Jésus, pour que ma joie soit en vous et que votre
joie atteigne sa plénitude.
Et je pense que la joie se
manifeste dans la bonne humeur, dans le rire, dans l'amour des amis, ou ce que
tu nous as dit aussi, Seigneur : les amis de l'époux peuvent-ils être tristes
quand ils sont avec lui ?
Luc 17, 11-19
En
cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri,
revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre
terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. *Alors
Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été
purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils* ?
Selon la loi de Moïse (Lv 13,45-46), pour éviter la contagion, les lépreux devaient vivre loin des gens et donner des signes visibles de leur maladie ; c'est pourquoi ces dix personnes se tiennent à distance de Jésus et lui adressent leur demande d'une voix forte (v. 12-13).
Le contexte de l'épisode explique pourquoi un Samaritain
marchait avec des Juifs. Il y avait une antipathie réciproque entre les deux
peuples (cf. Jn 4,9), mais le chagrin a uni les lépreux au-delà des
ressentiments raciaux.
Ces hommes ont
réagi avec foi à l'indication de Jésus (v. 14), mais un seul d'entre eux a uni
la gratitude à la foi : le Samaritain. Jésus décrit cette action comme «
rendant gloire à Dieu » (v. 18), et ainsi, si les dix lépreux ont été guéris,
seul cet étranger est dit avoir été « sauvé » (v. 19).
C'est une
invitation à la reconnaissance envers Dieu : « Quelle meilleure chose
pouvons-nous porter dans notre cœur, prononcer de notre bouche, écrire de notre
plume, que ces mots : “Grâce à Dieu” ? Il n'y a rien qui puisse être dit avec
plus de brièveté, ou entendu avec plus de joie, ou senti avec plus d'élévation,
ou fait avec plus d'utilité » (Saint Augustin, Epistolae 41,1).
Lettre de saint Paul Apôtre à Tite 3, 1-7
Bien-aimé,
rappelle à tous qu’ils doivent être soumis aux gouvernants et aux autorités,
qu’ils doivent leur obéir et être prêts à faire tout ce qui est bien ;
qu’ils n’insultent personne, ne soient pas violents, mais bienveillants,
montrant une douceur constante à l’égard de tous les hommes.
Dans la dernière partie de l'épître, Paul traite du comportement des fidèles au sein de la société (v. 1-8) ; il avertit Tite de veiller à ce que l'Église ne soit pas un lieu de querelles (v. 9-11) ; enfin, il lui adresse quelques charges personnelles (v. 12-14), et termine par les adieux d'usage (v. 15).
Le plan de la première section (vv. 1-8), semblable à celui du chapitre précédent, est le suivant : il décrit d'abord les exigences de la vie chrétienne, en particulier le comportement envers les autorités civiles et envers ses concitoyens (vv. 1-2) ; puis il donne la motivation théologique (vv. 3-8) : pour un chrétien, le comportement moral est une conséquence des exigences de la foi.
Psaume 22
Le
Seigneur est mon berger :
je
ne manque de rien. *
Sur
des prés d’herbe fraîche,
il
me fait reposer.
Ce
psaume, l'un des plus beaux, acquiert sa pleine signification après que Jésus a
dit : « Je suis le bon berger » (Jn 10,11.14 ; cf. He 13,20). Avec Lui, qui a
déjà préparé pour nous la table de l'Eucharistie, et sous sa conduite, nous
espérons atteindre les verts pâturages de son Royaume, la plénitude du bonheur
(cf. 1 P 5,4 ; Ap 7,17).
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