24 novembre, 2024

Notes pour la Messe du lundi, 25 novembre 2024. Lundi de la 34 semaine du Temps Ordinaire.

 


Elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre

 

Lundi, 25 novembre 2024. Sainte Catherine d’Alexandrie.

Le Christ-Roi prend soin de moi et me donne la paix (la joie), la liberté (l'expansion de mon âme en brisant les chaînes de mes amours désordonnées), la sagesse, et surtout m'apprend à aimer, m'apprend à me donner.

La veuve du temple donne tout ce qu'elle a.

Catherine reçoit l'anneau de Jésus.

Est-il possible d'être plus heureux ?

Oui, au Ciel, encore plus.

 

Luc 21, 1-4

En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : *elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre*. »

 

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*Catherine, martyre d’Alexandrie* au début du IVe siècle, était, selon une pieuse tradition, une jeune fille noble et instruite, capable de répondre de sa foi devant une assemblée de philosophes païens avant de subir son supplice. Depuis le mont Sinaï, où un monastère très ancien porte son nom, son culte s’est répandu dans toute l’Église. Le Moyen Âge en a fait une de ses saintes les plus populaires.

 

Sainte Catherine naquit à Alexandrie (vers 290), d’une famille de première noblesse. Comme elle ne se hâtait pas de recevoir le Baptême, Dieu lui envoya une vision où la Sainte Vierge la présentait au divin Enfant qui détournait les yeux avec tristesse, et disait : "Je ne veux point la voir, elle n’est pas encore régénérée." À son réveil, elle résolut de recevoir promptement le Baptême. Quand elle l’eut reçut, Jésus lui apparut, lui donna mille témoignages d’amour, la prit pour épouse en présence de Marie et de toute la cour céleste, et lui passa au doigt l’anneau de Son alliance.

 

Catherine, douée d’une haute intelligence, suivit avec le plus grand succès les leçons des plus grands maîtres chrétiens de l’école d’Alexandrie, et acquit la science des Docteurs. Dans une grande fête du paganisme, célébrée en présence de l’empereur Maximin, elle eut la sainte audace de se présenter devant lui, de lui montrer la vanité des idoles et la vérité de la religion chrétienne. La fête terminée, Maximin, étonné du courage et de l’éloquence de la jeune fille, réunit cinquante des plus savants docteurs du paganisme et leur ordonna de discuter avec Catherine. Préparée par la prière et le jeûne, elle commença la discussion et fit un discours si profond et si sublime sur la religion de Jésus-Christ comparée au culte des faux dieux, que les cinquante philosophes, éclairés par sa parole en même temps que touchés de la grâce, proclamèrent la vérité de la croyance de Catherine et reçurent, par l’ordre du cruel empereur, le baptême du sang, gage pour eux de l’immortelle couronne.

 

Cependant Maximin, malgré sa fureur, plein d’admiration pour la beauté et les hautes qualités de Catherine, espéra la vaincre par l’ambition en lui promettant sa main. Il essuya un refus plein de mépris. Pendant deux heures l’innocente vierge subit le supplice de la dislocation de ses membres sur un chevalet, et celui des fouets. Le lendemain, Maximin, surpris de la trouver plus belle et plus saine que jamais, essaya de triompher de sa résistance. Il la fit soumettre au terrible supplice des roues, mais les roues volèrent en éclats et tuèrent plusieurs personnes. Le tyran, confus de tous ces prodiges, ordonna de lui trancher la tête.

 

Avant de mourir, elle avait demandé et obtenu deux choses de son divin Époux : que son corps fût respecté après le supplice, et que l’ère des persécutions prit bientôt fin. Plus tard, son corps fut transporté par les Anges sur le mont Sinaï.

 

 Apocalypse 14, 1-3.

Moi, Jean, j’ai vu : et voici que l’Agneau se tenait debout sur la montagne de Sion, et avec lui les cent quarante-quatre mille qui portent, inscrits sur leur front, le nom de l’Agneau et celui de son Père.

 

Le lieu où se tient l'Agneau est hautement significatif : sur le mont Sion, à Jérusalem, là où, selon l'Ancien Testament, Dieu avait sa demeure parmi les hommes (cf. Ps 74,2 ; 132,15 ; etc.), et où, selon certaines traditions juives, le Messie devait apparaître et rassembler les siens. 

Il s'agit donc d'un lieu idéalisé représentant l'Église, protégée par le Christ et rassemblée autour de lui. Il y a ceux qui appartiennent au Christ et au Père, et qui portent donc sa marque : les enfants de Dieu. Ils sont innombrables, mais complets : le peuple de Dieu représenté par un chiffre qui résulte de la multiplication de 12 (les tribus) par 12 (les apôtres) par 1.000 (un nombre exorbitant).

 

Psaume 23

 

Qui peut gravir la montagne du Seigneur

et se tenir dans le lieu saint ?

L’homme au cœur pur, aux mains innocentes,

qui ne livre pas son âme aux idoles.

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