28 novembre, 2024

Notes pour la Messe du 29 novembre 2024. Vendredi de la semaine 34 du Temps Ordinaire

 


*Jésus bonsoir* ! Mes paroles ne passeront pas 

 

Vedredi, 29 novembre 2024*. Vendredi de la dernière semaine du Temps Ordinaire

J’ai beaucoup aimé ce que François a dit le mercredi passé sur la joie :

 Tout passe vite : la jeunesse, la jeunesse - elle passe vite -, la santé, la force, le bien-être, les amitiés, les amours... Elles durent cent ans, mais ensuite... plus rien. Tout passe vite. D'ailleurs, même si ces choses ne passent pas vite, au bout d'un certain temps elles ne suffisent plus, voire elles ennuient.

La joie de l’Évangile, à  la différence de toute autre joie, peut se renouveler chaque jour et devenir contagieuse.

 

Seigneur, ta Parole ne passe pas !

Luc 21, 29-33

En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »

 

Comme dans les deux autres évangiles synoptiques (cf. notes sur Mt 24,32-41 ; Mc 13,28-37), les dernières paroles du discours traitent du moment de la venue du Christ. Avec l'image du figuier et des autres arbres (v. 29-33), le Seigneur nous assure que tout cela s'accomplira. 


Cependant, le lecteur peut être déconcerté par le contenu du v. 32 : « Cette génération », dans le langage apocalyptique, peut se référer à tout le cours du temps qui précède le temps nouveau, lorsque le Seigneur viendra et établira une vie nouvelle. Aussi, lue dans son contexte, l'expression renvoie à ce que Jésus vient de répondre (v. 31), c'est-à-dire aux signes visibles annonçant la ruine de Jérusalem (21,7). 


Mais les événements finaux - dont la ruine de la ville est l'avant-goût et le symbole - seront imprévisibles (v. 35). 


L'expérience de la ruine de Jérusalem doit servir d'avertissement pour que nous soyons attentifs à la venue imprévisible du « Fils de l'homme », afin qu'il nous en trouve dignes. D'où l'exhortation finale à la vigilance, en menant une vie de sobriété (v. 34) et de prière (v. 36) qui nous permettra de nous tenir devant le Seigneur (cf. 21,28).

 

Apocalypse 20, 1-4

Alors j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle, car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés et, de mer, il n’y en a plus. Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle, je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.

 

Comme dans les deux autres évangiles synoptiques, les dernières paroles du discours traitent du moment de la venue du Christ.

 

Avec l'image du figuier et des autres arbres (v. 29-33), le Seigneur nous assure que tout cela s'accomplira.

 

Cependant, le lecteur peut être déconcerté par le contenu du v. 32 : « Cette génération », dans le langage apocalyptique, peut se référer à tout le cours du temps qui précède le temps nouveau, lorsque le Seigneur viendra et établira une vie nouvelle.

 

Aussi, lue dans son contexte, l'expression renvoie à ce que Jésus vient de répondre (v. 31), c'est-à-dire aux signes visibles annonçant la ruine de Jérusalem (21,7). Mais les événements finaux - dont la ruine de la ville est l'avant-goût et le symbole - seront imprévisibles (v. 35). L'expérience de la ruine de Jérusalem doit servir d'avertissement pour que nous soyons attentifs à la venue imprévisible du « Fils de l'homme », afin qu'il nous en trouve dignes.

 

D'où l'exhortation finale à la vigilance, en menant une vie de sobriété (v. 34) et de prière (v. 36) qui nous permettra de nous tenir devant le Seigneur (cf. 21,28).

 

Psaume 83

 

L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,

et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :

tes autels, Seigneur de l’univers,

mon Roi et mon Dieu !

 

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