Heureux les invités au repas des noces de
l’Agneau !
Jeudi, 28 novembre 2024. Jeudi de la dernière
semaine du Temps Ordinaire
Ah, comme j'aime cette phrase, avec quelle joie je l'annonce à la Messe.
L'Agneau, c'est Toi Jésus, et les noces, c'est avec l'Humanité restaurée,
l'Église une, sainte, catholique et apostolique.
Et l'Amour, c'est l'Esprit Saint. Jésus, Tu nous aimes avec l’Amour de
l’Esprit Saint qui aime chacun comme s'il était unique au monde.
Au Ciel, il n'y a pas de place pour le mariage, car tout n'est qu'Amour inépuisable.
C'est un feu insatiable de nouveautés.
Que nous sommes heureux d'être invités aux noces de l'Agneau.
Maman, quelle place as-tu préparée pour moi ?
Luc 21, 20-28
Alors,
on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande
gloire.
Quand
ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre
rédemption approche.
Les malheurs de
Jérusalem sont des signes de ce qui se passera avant la venue du Fils de
l'Homme : toute la création, le ciel, la terre et la mer, participera à
l'angoisse du peuple (v. 25), qui sera partagé entre l'inquiétude et la
terreur.
Mais il n'en sera
pas de même pour le chrétien, qui vivra ces moments la tête haute (v. 28), car
le triomphe du Christ (v. 27) est le sien.
Il verra alors
combien son espérance était fondée lorsqu'il a supporté patiemment les
difficultés (21,10-19).
Apocalypse 18
Après
cela, j’entendis comme la voix forte d’une foule immense dans le ciel, qui
proclamait : « Alléluia ! Le salut, la gloire, la puissance à
notre Dieu. Ils sont vrais, ils sont justes, ses jugements. Il a jugé la grande
prostituée qui corrompait la terre par sa prostitution ; il a réclamé
justice du sang de ses serviteurs, qu’elle a versé de sa main. » Et la
foule reprit : « Alléluia ! La fumée de l’incendie s’élève pour
les siècles des siècles. » Puis l’ange me dit : « Écris :
Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! »
Lorsque,
dans ce passage de l'Apocalypse, les noces de l'Agneau sont chantées dans la
perspective de la fin de l'histoire, c'est l'Église de tous les temps qui est
montrée, ainsi que le destin et la tâche quotidiens des chrétiens : préparer
leur vêtement de noces, par les bonnes œuvres, la louange, la vie sainte, afin
d'entrer dans le festin des noces. Ceux qui vivent loin de l'idolâtrie, du luxe
effréné, des péchés de la « grande ville » en général, peuvent déjà chanter leur
triomphe en se joignant à la louange et à la joie des chœurs célestes. Une fois
de plus, nous voyons la relation intime entre la liturgie céleste, à laquelle
se réfère saint Jean, et la liturgie terrestre.
Cette
union étroite nous suggère que participer à la liturgie, en particulier à la
Sainte Messe, c'est entrer, dès cette vie, dans le domaine du divin et du
transcendant.
Jean-Paul
II nous exhorte : « Nourrissez-vous de ce pain eucharistique, qui vous
permettra de parcourir les routes du monde, en vous considérant comme des
privilégiés si jamais le Seigneur permet que votre foi soit mise à rude
épreuve. Seul celui qui persévère sera digne de participer aux noces de
l'Agneau ».
Psaume 99
Venez
dans sa maison lui rendre grâce,
dans
sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui
grâce et bénissez son nom !
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