27 novembre, 2024

Notes pour la Messe du 28 novembre 2024. Jeudi de la 34 semaine. Pair

 


Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! 

 

Jeudi, 28 novembre 2024. Jeudi de la dernière semaine du Temps Ordinaire

Ah, comme j'aime cette phrase, avec quelle joie je l'annonce à la Messe.

L'Agneau, c'est Toi Jésus, et les noces, c'est avec l'Humanité restaurée, l'Église une, sainte, catholique et apostolique.

Et l'Amour, c'est l'Esprit Saint. Jésus, Tu nous aimes avec l’Amour de l’Esprit Saint qui aime chacun comme s'il était unique au monde.

Au Ciel, il n'y a pas de place pour le mariage, car tout n'est qu'Amour inépuisable. C'est un feu insatiable de nouveautés.

Que nous sommes heureux d'être invités aux noces de l'Agneau.

 

Maman, quelle place as-tu préparée pour moi ?

 

Luc 21, 20-28

Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire.

Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche 

 

Les malheurs de Jérusalem sont des signes de ce qui se passera avant la venue du Fils de l'Homme : toute la création, le ciel, la terre et la mer, participera à l'angoisse du peuple (v. 25), qui sera partagé entre l'inquiétude et la terreur.

 

Mais il n'en sera pas de même pour le chrétien, qui vivra ces moments la tête haute (v. 28), car le triomphe du Christ (v. 27) est le sien.

 

Il verra alors combien son espérance était fondée lorsqu'il a supporté patiemment les difficultés (21,10-19).

 

 

 

Apocalypse 18

Après cela, j’entendis comme la voix forte d’une foule immense dans le ciel, qui proclamait : « Alléluia ! Le salut, la gloire, la puissance à notre Dieu. Ils sont vrais, ils sont justes, ses jugements. Il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa prostitution ; il a réclamé justice du sang de ses serviteurs, qu’elle a versé de sa main. » Et la foule reprit : « Alléluia ! La fumée de l’incendie s’élève pour les siècles des siècles. » Puis l’ange me dit : « Écris : Heureux les invités au repas des noces de l’Agneau ! »

 

Lorsque, dans ce passage de l'Apocalypse, les noces de l'Agneau sont chantées dans la perspective de la fin de l'histoire, c'est l'Église de tous les temps qui est montrée, ainsi que le destin et la tâche quotidiens des chrétiens : préparer leur vêtement de noces, par les bonnes œuvres, la louange, la vie sainte, afin d'entrer dans le festin des noces. Ceux qui vivent loin de l'idolâtrie, du luxe effréné, des péchés de la « grande ville » en général, peuvent déjà chanter leur triomphe en se joignant à la louange et à la joie des chœurs célestes. Une fois de plus, nous voyons la relation intime entre la liturgie céleste, à laquelle se réfère saint Jean, et la liturgie terrestre.

 

Cette union étroite nous suggère que participer à la liturgie, en particulier à la Sainte Messe, c'est entrer, dès cette vie, dans le domaine du divin et du transcendant.

 

Jean-Paul II nous exhorte : « Nourrissez-vous de ce pain eucharistique, qui vous permettra de parcourir les routes du monde, en vous considérant comme des privilégiés si jamais le Seigneur permet que votre foi soit mise à rude épreuve. Seul celui qui persévère sera digne de participer aux noces de l'Agneau ».

 

Psaume 99

 

Venez dans sa maison lui rendre grâce,

dans sa demeure chanter ses louanges ;

rendez-lui grâce et bénissez son nom !

 

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