Leçon 37 : La dysphorie du genre
Situation : Anne, étudiante à l’ISSI,
confie à son amie Lucie, qu’elle se trouve très mal à l’aise avec son corps de
femme. Elle désire être un garçon et elle aimerait avoir des relations avec les
filles comme un garçon. Lucie consulte au professeur Manzoni, psychiatre, comment elle doit conseiller
Anne.
Question : Qu’est-ce que le prof Manzoni va lui
dire ?
Identité sexuelle
On appelle
aujourd'hui "identité sexuelle" non pas le sexe biologique de chaque
personne humaine, mais le sexe qu'elle s'attribue.
Le
problème est qu'une personne peut avoir une fausse identité sexuelle, par
exemple si elle se considère comme une femme alors qu'elle est un homme.
Pour
aider ces personnes, une psychothérapie est nécessaire pour essayer de
découvrir la cause de ce désir d'avoir un autre sexe. Dans la plupart des cas,
si la personne comprend le rôle du sexe dans la vie, elle finira par accepter
et intégrer son sexe biologique dans son projet personnel.
1. Qu’est-ce la dysphorie de genre?
On appelle « dysphorie de genre »
à l’inconfort ou détresse liés à une inadaptation entre le fait de se
reconnaître d’un sexe (actuellement on nomme « identité sexuelle » au
sexe ressenti par une personne) et le sexe biologique.
Pour les parents
d’un enfant dysphorique de genre, la situation peut être compliquée
à gérer. Manque d’informations, incompréhension et/ou jugement
de la part de l’entourage, sentiment d’impuissance… Les
émotions se mélangent.
2. Comment
soigner une dysphorie de genre ?
Jusque dans les années 1970, la psychothérpie était le traitement
principal de la dysphorie de genre et visait à aider la personne à s'adapter
aux caractéristiques sexuelles physiques.
Le traitement psychothérapeutique de la dysphorie de
genre consiste à aider le patient à s'adapter à son sexe biologique, ou à
l'aider à identifier la présence d'autres problèmes psychologiques.
Daniela Chieffo, responsable de la psychologie clinique au Gemelli,
explique que la dysphorie de genre se réfère à la discordance entre le sexe
assigné à la naissance et le sexe perçu, ce qui génère un malaise important et
affecte le bien-être psychologique d’une personne.
Elle a souligné que l’identité de genre est un processus complexe influencé
par des facteurs psychologiques et environnementaux qui peuvent évoluer tout au
long de la vie.
3. Situation actuelle dans certains
pays.
Actuellement, en
occident, on a opté pour faire des traitements biologiques qui altèrent
physiquement les caractères sexuels pour
réduire l’écart entre l’aspect corporel physique d’une personne et le sexe
qu’elle-même s’attribue comme identité sexuelle.
On utilise l’hormone-substitution et la chirurgie de
réattribution sexuelle.
Dans certains pays tenter de résoudre la dysphorie de
genre en changeant l'identité de genre du patient pour la conformer à son sexe
biologique est considéré comme une « thérapie de conversion »
contraire à la liberté de la personne.
Les professionnels qui traitent la dysphorie de genre
chez les enfants ont commencé à prescrire des hormones, connues sous le nom
de bloqueur de puberté, pour retarder le
début de la puberté jusqu'à ce que l'enfant soit assez âgé pour prendre une
décision éclairée sur un traitement hormonal.
Depuis mai 2021, l'hôpital suédois Karolinska (qui sélectionne
les lauréats du prix Nobel de médecine) considère le traitement hormonal des
patients mineurs souffrant de dysphorie de genre comme expérimental, et refuse
de traiter de nouveaux cas.
Eugenio Maria Mercuri, directeur du Département des
sciences de la femme, de l’enfant et de la santé publique de Gemelli, a
souligné l’importance d’identifier et de traiter ces problèmes dès le plus
jeune âge, afin de construire son identité de manière saine.
4. Importance de l’éducation sur le sens de la sexualité.
Il ne s’agit pas d’une information sur le sexe
biologique, mais sur le rôle de la sexualité dans la vie de la personne.
Quelle est cette finalité ? : comprendre
que la sexualité humaine est la capacité de faire un don de soi total, exclusif
et définitif.
Au lieu de viser un plaisir ou une satisfaction
émotionnelle, faire découvrir que l’amour n’est pas seulement un sentiment,
mais une communion de personnes.
À travers l’union sexuelle dans le mariage la
communion des époux se perfectionne et augmente.
La sexualité humaine doit être intégrée dans le
projet d’amour de la personne qui exige une abstinence sexuelle en dehors du
mariage.
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