Leçon 28 : La Providence.
Situation : Julia accompagne sa
mère, hospitalisée depuis quatre mois. Lorsque l'aumônier de l'hôpital lui
apporte la communion, Julia dit avoir une grande foi en l'intervention de Dieu
pour guérir sa mère. Un mois plus tard, sa mère meurt. Julia est accablée de
chagrin, disant que Dieu l'a abandonnée, peut-être à cause de ses péchés. Anna,
une infirmière très expérimentée, a une longue conversation avec Julia.
Pouvez-vous résumer ce qu'Anna a dit à Julia ?
1. La Providence.
Savoir ce qu'est la Providence peut changer notre
vie.
En effet, on appelle Providence la manière dont
Dieu gouverne sa Création. Dieu ne nous a pas créés pour nous laisser
ensuite isolés dans notre monde. Dieu donne la vie à tout ce qui existe et continue
à maintenir l'ordre de l'univers et à respecter la liberté des anges et des
êtres humains. Nous ne sommes pas des polichinelles.
Dieu donne la liberté et la respecte : c'est
pourquoi Jésus a dit un jour que même si un mort était ressuscité d'entre les
morts, ils ne croiraient pas. Parce qu'ils ne veulent pas librement croire.
3. Trois modes de la Providence.
Dieu gouverne l’Histoire de trois modes.
En premier lieu, le
hasard est voulu et créé par Dieu. Le hasard, les coïncidences
capricieuses, ne s'opposent pas à la Providence ; au contraire, c'est une façon
pour Dieu de jouer avec les hommes. Dieu attend que « librement »
nous trouvions la façon de tirer profit de tout ce qui arrive « par hasard ».
Nous pouvons toujours aimer Dieu et les autres.
A l'opposé, il y a le
miracle. Dieu contourne les lois qu'il a lui-même créées, afin de
manifester sa présence à notre profit.
Entre ces deux notions, il y a les faveurs. Si la technologie, en utilisant les lois naturelles, nous
permet de changer le cours de l'histoire (par exemple par l’invention
d'Internet et de la bombe atomique). Dieu intervient, car il a prévu notre
croissance amoureuse par les lois de la nature (par exemple, qu’un traitement
farmachologique guérisse un cancer.
3. La valeur de la prière.
Les miracles sont vérifiables.
Les faveurs ne sont pas vérifiables, car les faveurs ne
changent pas les lois.
Alors nous ne savons pas s’il s’agit d’une coïncidence ou
d’une intervention divine qui a prévu nous donner ce qui est bon pour nous.
Une conséquence claire est que si je prie, Dieu peut
m'accorder ce que je demande, comme une faveur, ou comme un miracle, même si,
insensé, je ne le considère que comme une coïncidence, oubliant que les
coïncidences ont aussi été voulues par Dieu.
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