12 février, 2020

L’autorité

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« Toute communauté humaine a besoin d’une autorité qui la régisse. Celle‑ci trouve son fondement dans la nature humaine. Elle est nécessaire à l’unité de la Cité. Son rôle consiste à as­surer autant que possible le bien commun de la société » (Catéchisme, 1898).



« L’autorité exigée par l’ordre moral émane de Dieu » (Catéchisme, 1899 ; cf. Rm 13, 1).

Mais « la détermination des régimes politiques, comme la détermination de leurs dirigeants, doi­vent être laissées à la libre volonté des citoyens ».
CONCILE VATICAN II, const. Gaudium et spes, 74 ; cf. Catéchisme, 1901.

En ce qui concerne les systèmes politiques, « l’Église apprécie le système démocratique, comme le système qui assure la participation des citoyens aux choix politiques », et leur permet de « choisir et de contrôler leurs gouvernants ».
JEAN PAUL II, enc. Centesimus annus, 46.


L’organisation démocratique de l’État est une partie du bien commun.
Mais « la valeur de la démocratie se maintient ou disparaît en fonction des valeurs qu’elle incarne et promeut : sont certainement fondamentaux et indispensables la dignité de toute personne humaine, le respect de ses droits intangibles et inaliénables ».
JEAN PAUL II, enc. Evangelium vitæ 25 mars 1995, 70. Le pape se réfère en particulier au droit de chaque être humain innocent à la vie, qui est bafoué par les lois autorisant l’avortement.


« Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois. »

« L’autorité ne tire pas d’elle‑même sa légitimité morale. Elle ne doit pas se comporter de manière despotique, mais agir pour le bien commun » (Catéchisme, 1902).


Elle doit pratiquer la justice distributive, en évitant le favoritisme et tout intérêt personnel contraire au bien commun (cf. Catéchisme, 2236).

— « L’autorité ne s’exerce légitimement que si elle recherche le bien commun du groupe considéré et si, pour l’atteindre, elle emploie des moyens moralement licites. S’il arrive aux dirigeants d’édicter des lois injustes ou de prendre des mesures contraires à l’ordre moral, ces dis­positions ne sauraient obliger les consciences » (Catéchisme, 1903).
« Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Ac 5, 29).


« Si les pouvoirs publics peuvent parfois renoncer à réprimer ce qui provoquerait, par son interdiction, un dommage plus grave (cf. saint Thomas d’Aquin, Summa Theologiæ I‑II, q. 96, a. 2, c. , c’est en ceci que consiste la tolé­rance), ils ne peuvent cependant jamais accepter de légitimer, au titre de droit des individus (même si ceux‑ci étaient la majorité des membres de la société) l’atteinte portée à d’autres personnes par la méconnaissance d’un droit aussi fondamental que ce­lui à la vie » JEAN PAUL II, enc. Evangelium vitæ 71.

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