« La Sainte Écriture et la
pratique traditionnelle de l’Église voient dans les familles nombreuses un signe de la bénédiction divine et de la
générosité des parents » (Catéchisme,
2373).
Parmi les conjoints qui
accomplissent la mission que Dieu leur a confiée, « il faut accorder une
mention spéciale à ceux qui, d’un commun accord et d’une manière réfléchie,
acceptent d’un grand cœur d’élever dignement même un plus grand nombre
d’enfants. » GS 50
Les familles nombreuses
constituent « la garantie de la santé physique et morale d’un
peuple » PIE XII, Discours, 20 janvier1958.
Une
société « spirituellement forte est toujours formée par des familles
fortes » (JEAN PAUL II, Lettre aux familles, 2 février 1994, 18).
C’est
pourquoi lorsque l’Église rappelle que la famille, en général, «a le droit à
l’assistance de la part de la société en ce qui se réfère à la procréation et
à l’éducation des enfants » elle indique en particulier que « les
conjoints qui ont une famille nombreuse, ont le droit à une aide adéquate, et
ne doivent pas être soumis à la discrimination (cf. CONCILE VATICAN II, const. Gaudium
et spes, 50) » (Charte des droits de la famille, 24-XI-1983, art.
3, c).
Pour affronter les problèmes le chemin est toujours celui de la fidélité à
la doctrine morale : « L’Église est assurément consciente aussi des
problèmes multiples et complexes qui, dans beaucoup de pays, pèsent aujourd’hui
sur les époux dans leur tâche de transmettre la vie de façon responsable.
Elle reconnaît également le grave problème de l’accroissement démographique,
tel qu’il se présente en diverses parties du monde, avec les implications
morales qu’il comporte.
Elle estime, toutefois, que considérer de manière approfondie tous les
aspects de ces problèmes ne peut que confirmer une nouvelle fois et plus fortement encore
l’importance de la doctrine authentique sur la régulation des naissances,
présentée à nouveau par le second Concile du Vatican et l’encyclique Humanæ
vitæ. » (JEAN PAUL II, ex. ap. Familiaris consortio, 22
novembre 1981, 31
saint Josémaria: Ne fermez pas
les sources de la vie.
N’ayez pas peur ! Elles sont
criminelles — et elles ne sont ni chrétiennes ni humaines — ces
théories qui essaient de justifier la nécessité de limiter les naissances par
de fausses raisons économiques, sociales ou scientifiques qui ne résistent pas
à l’analyse. C’est de la lâcheté, mes enfants ; de la lâcheté et le désir
de justifier l’injustifiable (…).
« N’en doutez pas, la diminution des
enfants dans les familles chrétiennes provoquerait la diminution des vocations
sacerdotales, et des âmes qui désirent consacrer leur vie au service de
Jésus-Christ. J’ai vu bon nombre de couples, qui, n’ayant qu’un enfant, par la
volonté de Dieu, ont eu la générosité de l’offrir à Dieu.
Mais ceux qui agissent ainsi sont peu
nombreux. Dans les familles nombreuses il est plus facile de comprendre la
grandeur de la vocation divine, et il y a des enfants pour tous les états et
tous les chemins. »
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