14 août, 2019

Les familles nombreuses.



« La Sainte Écriture et la pratique traditionnelle de l’Église voient dans les familles nombreuses un signe de la bénédiction divine et de la générosité des parents » (Catéchisme, 2373).

 

Parmi les conjoints qui accomplissent la mission que Dieu leur a confiée, « il faut accor­der une mention spéciale à ceux qui, d’un commun accord et d’une manière réfléchie, acceptent d’un grand cœur d’élever dignement même un plus grand nombre d’enfants. » GS 50

 

Les familles nombreuses constituent « la garantie de la santé physique et morale d’un peuple »  PIE XII, Discours, 20 janvier1958.

Une société « spirituellement forte est toujours formée par des familles fortes » (JEAN PAUL II, Lettre aux fa­milles, 2 février 1994, 18).
C’est pourquoi lorsque l’Église rappelle que la famille, en général, «a le droit à l’assis­tance de la part de la société en ce qui se réfère à la procréation et à l’éducation des enfants » elle indique en particu­lier que « les conjoints qui ont une famille nombreuse, ont le droit à une aide adéquate, et ne doivent pas être soumis à la discrimination (cf. CONCILE VATICAN II, const. Gaudium et spes, 50) » (Charte des droits de la famille, 24-XI-1983, art. 3, c).

Pour affronter les problèmes le chemin est toujours celui de la fidélité à la doctrine morale : « L’Église est assu­rément consciente aussi des problèmes multiples et complexes qui, dans beaucoup de pays, pèsent aujourd’hui sur les époux dans leur tâche de transmettre la vie de façon responsable.
Elle reconnaît également le grave problème de l’accroissement démographique, tel qu’il se présente en diverses parties du monde, avec les implications morales qu’il comporte.
Elle estime, toutefois, que considérer de manière approfondie tous les aspects de ces problèmes ne peut que confirmer une  nouvelle fois et plus fortement encore l’importance de la doctrine authentique sur la régula­tion des naissances, présentée à nouveau par le second Concile du Vatican et l’encyclique Humanæ vitæ. » (JEAN PAUL II, ex. ap. Familiaris consortio, 22 novembre 1981, 31

 

saint Josémaria: Ne fermez pas les sources de la vie.

N’ayez pas peur ! Elles sont criminelles — et elles ne sont ni chrétiennes ni humaines — ces théories qui essaient de justifier la nécessité de limiter les naissances par de fausses raisons économiques, sociales ou scientifiques qui ne résistent pas à l’analyse. C’est de la lâcheté, mes enfants ; de la lâcheté et le désir de justifier l’injustifiable (…).

« N’en doutez pas, la diminution des enfants dans les familles chrétiennes provoquerait la diminution des vocations sacerdotales, et des âmes qui désirent consacrer leur vie au service de Jésus-Christ. J’ai vu bon nombre de couples, qui, n’ayant qu’un enfant, par la volonté de Dieu, ont eu la générosité de l’offrir à Dieu.

Mais ceux qui agissent ainsi sont peu nombreux. Dans les familles nombreuses il est plus facile de comprendre la grandeur de la vocation divine, et il y a des enfants pour tous les états et tous les chemins. »


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