Fils d’un sénateur romain.
Saint Irénée nous dit qu’il fut très proche de
Pierre et Paul et qu’il aimait se laisser enseigner par eux. Leur prédication
résonnait à ses oreilles.
Élu Pape à la suite des saint Lin et Clet, c’est
n’est pas sans raison qu’il est considéré comme le plus grand pape du 1er
siècle après saint Pierre.
En véritable apôtre du Christ, tout son temps était
consacré à la prédication et à l’administration des sacrements.
En
même temps qu’il donnait la lumière de la Parole, il dispensait aux fidèles la force
divine nécessaire pour en vivre (les sacrements).
La lettre qu’il écrit vers l’an 95 aux chrétiens de
Corinthe divisés nous montre clairement son souci de préserver l’unité des
membres de l’Église.
S’il était intraitable devant la discorde et l’égoïsme,
il avait pour ses frères bien-aimés une grande douceur.
Pour maintenir l’unité et les fortifier, il les
exhortait à lutter comme des soldats et à mettre les dons que Dieu leur avait
donnés au service des autres.
Le martyre qu’il subit vers 97 durant le court règne
de l’empereur Nerva confirme bien son attitude.
À l’image de Jésus, il fut non seulement prêtre mais
victime.
Il n’utilisa pas l’autorité de prêtre et de pontife
qui lui avait été donnée, pour s’exalter lui-même, mais la regarda toujours
comme une grâce qui exigeait de lui une vie toute proche de Dieu et un don
total à ses frères.
Puissions-nous à son exemple vivre davantage de la
grâce de notre baptême, en suppliant Dieu de nous donner plus de force dans la
lutte et plus d’ardeur dans la charité fraternelle.
(Missel Ephata III p.1983)
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