23 novembre, 2018

Saint Clément Romain. Père apostolique (Pape 89-97)

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Fils d’un sénateur romain.
Saint Irénée nous dit qu’il fut très proche de Pierre et Paul et qu’il aimait se laisser enseigner par eux. Leur prédication résonnait à ses oreilles.
Élu Pape à la suite des saint Lin et Clet, c’est n’est pas sans raison qu’il est considéré comme le plus grand pape du 1er siècle après saint Pierre.
En véritable apôtre du Christ, tout son temps était consacré à la prédication et à l’administration des sacrements.
En même temps qu’il donnait la lumière de la Parole, il dispensait aux fidèles la force divine nécessaire pour en vivre (les sacrements).
La lettre qu’il écrit vers l’an 95 aux chrétiens de Corinthe divisés nous montre clairement son souci de préserver l’unité des membres de l’Église.
S’il était intraitable devant la discorde et l’égoïsme, il avait pour ses frères bien-aimés une grande douceur.
Pour maintenir l’unité et les fortifier, il les exhortait à lutter comme des soldats et à mettre les dons que Dieu leur avait donnés au service des autres.
Le martyre qu’il subit vers 97 durant le court règne de l’empereur Nerva confirme bien son attitude.
À l’image de Jésus, il fut non seulement prêtre mais victime.
Il n’utilisa pas l’autorité de prêtre et de pontife qui lui avait été donnée, pour s’exalter lui-même, mais la regarda toujours comme une grâce qui exigeait de lui une vie toute proche de Dieu et un don total à ses frères.
Puissions-nous à son exemple vivre davantage de la grâce de notre baptême, en suppliant Dieu de nous donner plus de force dans la lutte et plus d’ardeur dans la charité fraternelle.
(Missel Ephata III p.1983)

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