Celui d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne
peut pas être mon disciple
6 novembre 2024, mercredi de la 31 semaine du Temps Ordinaire.
Luc 14, 25-33
En ce temps-là,
de grandes foules faisaient route avec Jésus ; il se retourna et leur
dit : « Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa
mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il
ne peut pas être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à
ma suite ne peut pas être mon disciple.
…
Ainsi donc, celui
d’entre vous qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être
mon disciple. »
Les dates que je donne sur la vie de Jésus sont une option
personnelle :
La fête de la Dédicace est en décembre, maintenant nous sommes déjà en Janvier de l’année 30.
Au-delà du Jourdain.
Seulement Luc raconte ce qui s’est passé en janvier de l’année
30 : Et il parle tout d’abord
de la Croix (l’amour suprême).
Cela a
lieu au-délà du Jourdain, probablement pendant le chemin qui va du lieu ou
Jean-Baptiste baptisait vers le nord de la Pérée. Jésus doit s’éloigner de
Jérusalem mais la foule le suive et il va donner des enseignements très
savoureux.
Si je suis
disciple du Christ, je dois être disposé à donner ma vie…
Philippiens
2, 12-18
Et
si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu
par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous.
De
tels sentiments ont été communs à de nombreux saints. Ainsi, saint Ignace
d'Antioche demandait aux chrétiens de Rome, lorsque son sang fut versé par des
bêtes sauvages dans l'amphithéâtre, de chanter à Dieu en action de grâce.
Pour
un apôtre, le dévouement total et sans réserve à sa vocation doit marquer toute
sa vie, conscient qu'aucun idéal ne devient réalité sans sacrifice (Chemin, n.
175).
L'abnégation
est donc absolument nécessaire à la pleine identification avec le Christ.
Cependant,
combien de ceux qui se laisseraient clouer sur une croix, sous le regard étonné
de milliers de spectateurs, ne savent pas souffrir chrétiennement les coups
d'épingle quotidiens (Chemin, n. 204).
Psaume 26
« Espère le Seigneur, sois fort et prends
courage :
espère
le Seigneur. »
Le priant trouve
en Dieu une sécurité et une confiance comparables, mais supérieures, à celles
qu'il trouve auprès de son père et de sa mère.
On demande au
Seigneur non seulement de faire connaître sa volonté, mais aussi de nous aider
à l'accomplir.
Les sentiments
exprimés correspondent maintenant à ceux avec lesquels le psaume commence, mais
avec la nuance de l'espérance.
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