Augmente en nous la foi !
11 novembre 2024, lundi de la 32 semaine du Temps
Ordinaire
Je sais,
Seigneur, que la vérité est le dévoilement de la réalité.
Et je sais que Tu
es la Vérité, la Personne divine qui me révèle la réalité de mon Dieu Père et
l'Amour de Ton Esprit Saint.
Seigneur,
augmente en moi la foi qui consiste à savoir accueillir ce que tu me révèles ou
dévoiles par ta Parole.
Luc 17, 6
Les Apôtres
dirent au Seigneur : « Augmente en nous la foi ! »
Le Seigneur
répondit : « Si vous aviez de la foi, gros comme une graine de
moutarde, vous auriez dit à l’arbre que voici : “Déracine-toi et va te
planter dans la mer”, et il vous aurait obéi. »
Méditation de carême du pape François avec les prêtres de son diocèse, 2 mars 2017
« Progresser dans la foi, ce n’est pas seulement une résolution volontariste »,
Le progrès de la foi dans la vie du prêtre
« Seigneur, augmente en nous la foi ! » (Lc 17,5). Cette question jaillit spontanément chez les disciples quand le Seigneur leur parlait de la miséricorde et leur a dit que nous devions pardonner soixante-dix fois sept fois. « Augmente en nous la foi », demandons nous aussi, au début de cette conversation.
Nous le demandons avec la simplicité du Catéchisme qui nous dit : « Pour vivre, croître et persévérer jusqu’à la fin dans la foi, nous devons la nourrir par la Parole de Dieu ; nous devons implorer le Seigneur de l’augmenter ». C’est une foi qui « doit « agir par la charité « (Ga 5, 6 ; cf. Jc 2, 14-26), être portée par l’espérance (cf. Rm 15, 13) et être enracinée dans la foi de l’Église. » (n. 162).
…
Grandir dans la foi
Si vous relisez avec attention Evangelii gaudium – qui est un document programmatique – vous verrez qu’il parle toujours de « croissance » et de « maturation », dans la foi comme dans l’amour, dans la solidarité comme dans la compréhension de la parole.
Evangelii gaudium a une perspective dynamique. « Le mandat missionnaire du Seigneur comprend l’appel à la croissance de la foi quand il indique : « leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 20). Ainsi apparaît clairement que la première annonce doit donner lieu aussi à un chemin de formation et de maturation. » (n. 160).
Je souligne ceci : chemin de formation et de maturation dans la foi. Et prendre ceci au sérieux implique que « Il ne serait pas correct d’interpréter cet appel à la croissance exclusivement ou prioritairement comme une formation doctrinale. » (n. 161) La croissance dans la foi se produit à travers les rencontres avec le Seigneur au cours de la vie. Ces rencontres se gardent comme un trésor dans la mémoire et sont notre foi vive, dans une histoire de salut personnel.
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Tite 1, 1-9
PAUL, SERVITEUR DE DIEU, apôtre de Jésus Christ au service de la foi de ceux que Dieu a choisis et de la pleine connaissance de la vérité qui est en accord avec la piété.
Nous avons l’espérance de la vie éternelle, promise depuis toujours par Dieu qui ne ment pas. Aux temps fixés, il a manifesté sa parole dans la proclamation de l’Évangile qui m’a été confiée par ordre de Dieu notre Sauveur.
Je m’adresse à
toi, Tite, mon véritable enfant selon la foi qui nous est commune : à toi,
la grâce et la paix de la part de Dieu le Père et du Christ Jésus notre
Sauveur.
Si je t’ai laissé en Crète, c’est pour
que tu finisses de tout organiser et que, dans chaque ville, tu établisses des
Anciens comme je te l’ai commandé moi-même.
Tite 1
L'en-tête de la lettre est particulièrement long et solennel. Il contient, comme d'habitude (cf. Rm 1, 1-2 ; 1 Co 1, 1-3 ; etc.), le nom de l'expéditeur : Paul ; le destinataire : Tite ; et la salutation : « Grâce et paix » : Paul ; le destinataire : Tite ; et la salutation : « Grâce et paix ».
Mais dans ce cas, le titre d'apôtre et les prérogatives de son autorité sont soulignés avec une force particulière, tandis que l'ordre de prêcher, reçu de Dieu, est invoqué (v. 3).
De ces données, certains auteurs veulent déduire que l'épître aurait été rédigée par un disciple de saint Paul, qui aurait mis l'accent sur les prérogatives de l'apôtre, afin de rendre le document plus autoritaire.
Mais il est plus logique
de supposer que Paul, en écrivant cette lettre, pensait à Tite, mais aussi à la
communauté de Crète qui commençait à être troublée par de faux docteurs ; le
ton solennel et officiel est motivé par la gravité des erreurs et la nécessité
de doter cette église d'une organisation adéquate.
Une explication très condensée de la mission apostolique est donnée : son origine est Dieu lui-même.
Il est le Sauveur universel (v. 1.3) ; l'apôtre est le représentant et le mandataire de Dieu (v. 3) ; son but est de transmettre la parole de Dieu, qui est vraie, qui appelle à la piété (v. 1) et qui conduit à la vie éternelle (v. 2).
Les
destinataires sont les fidèles qui, ayant été engendrés dans la foi (v. 1),
seront conduits au ciel (v. 2).
Psaume 23
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L’homme au cœur pur, aux mains
innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Le poème proclame
d'abord qui est le Seigneur : le créateur et le propriétaire de toute la terre
(v. 1-2) ; il se poursuit par une instruction sur les conditions requises pour
s'approcher de lui dans le Temple (v. 3-6), et se termine par une double
profession de foi en la présence de Dieu, le Roi de gloire, dans le Temple (v.
7-8 ; 9-10).
En récitant ce
psaume, le chrétien ne peut que penser à l'entrée triomphale de Jésus à
Jérusalem (cf. Mc 11, 1-11). Dans la liturgie, l'Église l'a appliqué aux
fidèles qui sont entrés dans la Jérusalem céleste et le proclame en la fête de
la Toussaint.
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