Dialogue
habituellement avec le Saint-Esprit, ce Grand Inconnu : c’est lui qui doit
te sanctifier
n° 57 de Chemin :
Cf. P. Rodriguez, Chemin,
édition historico-critique, commentaire du n° 57. L’auteur fixe la date de
rédaction de ce point au 22 novembre 1932.
Vendredi, 22 novembre 2024, Ste Cécile.
Sainte Cécile a vécu à Rome au
premier ou au deuxième siècle. Selon Venance Fortunat, elle vivait en Sicile,
et mourut pour la foi à Rome à une époque incertaine.
Jeune fille de
la plus haute noblesse elle est contrainte par sa famille d'épouser le noble
romain Valerius alors qu'elle a fait vœu de virginité.
Toutefois, dans la chambre nuptiale, elle convertit le jeune homme au
christianisme après l'apparition d'un ange, et elle le convainc à recevoir le
baptême avec son frère Tiburce.
Puis Cécile qui a refusé de sacrifier aux dieux païens, est condamnée à
mourir étouffée dans une chaudière. Mais un miracle se produit : elle est rafraîchie
par une nuée venue du ciel.
Elle est alors promise à la décapitation ; le bourreau, malgré trois
coups violents, ne parvient pas à détacher la tête de son corps ; elle
agonise ainsi mutilée pendant trois Jours.
À partir de la fin du XV° siècle, quand elle est figurée seule, Cécile
reçoit de plus en plus souvent pour attribut un instrument de musique :
orgue portatif (Raphaël, 1516), harpe, luth et même violon. Cette Cécile
« musicienne » trouve son origine dans un contresens fait à la fin du
Moyen Age sur une phrase du récit de sa Passion : on a cru qu'elle se
rendait au supplice en jouant de l'orgue, alors qu'au contraire elle cherchait
à ne pas entendre la musique qui accompagnait son martyre. Quoi qu'il en fût, elle
est à l'époque moderne la patronne de la
musique sacrée, des musiciens, des chanteurs et des fabricants d'instruments.
Luc 19, 45-48 Dimanche de Rameaux an 30
Et il était
chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes,
ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient
pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu
à ses lèvres, l’écoutait.
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Apocalypse 10, 8-11
Moi,
Jean, la voix que j’avais entendue, venant du ciel, me parla de nouveau et me
dit : « Va prendre le livre ouvert dans la main de l’ange qui se
tient debout sur la mer et sur la terre. » Je m’avançai vers l’ange pour
lui demander de me donner le petit livre. Il me dit :
« Prends, et dévore-le ; il remplira tes entrailles d’amertume, mais
dans ta bouche il sera doux comme le miel. »
Apocalypse
10, 8-11
Le livre décrit en Ez 2,8-3,3,
aussi quand on le mange, est doux comme le miel ; mais quand Ezéchiel va
prophétiser, son cœur est plein d'amertume et de brûlure (cf. Ez 3,14).
La même image des deux goûts est
reprise ici : sans doute pour signifier que la prophétie comporte, d'une part,
la grâce et la bénédiction - le salut - et, d'autre part, le jugement et la
condamnation. La douceur peut également être interprétée comme reflétant la
victoire de l'Église, et l'amertume comme reflétant ses souffrances.
Bien que le contenu du livre
qu'il est donné à saint Jean de manger ne soit pas précisé, il est raisonnable
de supposer qu'il se réfère au passage des deux témoins qui suit, avant le son
de la septième trompette ; il s'agirait d'un oracle prophétique, introduit ici
comme une anticipation des derniers combats eschatologiques, montrant que le
mal triomphe apparemment sur la terre.
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