Comme le levain dans la pâte
29 octobre 2024, mardi de la semaine 30 du Temps Ordinaire.
Luc 13, 21
À quoi pourrai-je comparer le règne de Dieu ? Il est comparable au levain qu’une femme a pris et enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé.
Sans bruit.
Jésus, tu vis à Nazareth comme un charpentier.
Personne ne sait que tu es Dieu.
Seulement Marie et Joseph !
Et moi aussi.
Je veux transformer mon travail en eucharistie, en te laissant agir en moi.
En silence.
Sans faire de bruit.
Comme toi.
C'est ainsi que le levain travaillera dans la pâte.
Lc 13,18-21
Deux paraboles qui nous enseignent à ne pas mesurer la puissance du Royaume à l'aune de notre petitesse :
11) Le Royaume est comme un petit grain de sénevé, mais avec une énergie qui se déploiera de manière admirable (v. 18-19) :
« Avec la parabole du grain de sénevé, il les incite à la foi et leur fait voir que la prédication de l'Évangile se répandra malgré tout. Les plus faibles, les plus petits parmi les hommes, étaient les disciples du Seigneur, mais parce qu'il y avait en eux une grande force, elle s'est répandue dans le monde entier » (Saint Jean Chrysostome, In Matthaeum 46).
2 2) L'image du levain est encore plus forte : trois mesures de farine représentent environ 40 kilos, et le pain qui résulte de la fermentation du levain qui s'y trouve représente une quantité démesurée.
Telle est la puissance du Royaume : sa capacité à transformer tout ce qu'il fait fructifier, aussi grand ou puissant soit-il.
C'est ce que voyaient les premiers chrétiens : « Nous sommes d'hier et nous remplissons tout », affirmait fièrement Tertullien au IIe siècle (Apologeticum 37).
CEC 2660
Prier dans les événements de chaque jour et de chaque instant est l’un des secrets du Royaume révélés aux " tout-petits ", aux serviteurs du Christ, aux pauvres des béatitudes. Il est juste et bon de prier pour que la venue du Royaume de justice et de paix influence la marche de l’histoire, mais il est aussi important de pétrir par la prière la pâte des humbles situations quotidiennes. Toutes les formes de prière peuvent être ce levain auquel le Seigneur compare le Royaume (cf. Lc 13,20-21).
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Éphésiens 5
Vous, les hommes,
aimez votre femme à l’exemple du Christ : il a aimé l’Église, il s’est
livré lui-même pour elle, afin de la rendre sainte.
C’est ce que fait
le Christ pour l’Église, parce que nous sommes les membres de son corps.
Saint Paul énonce un principe général qui doit régir les relations entre les membres de l'Église : la soumission mutuelle, sachant que c'est le Christ qui jugera chacun.
En même temps, ce principe conduit l'Apôtre à considérer les relations de nature sociale, et plus précisément celles de la vie familiale, dans lesquelles se manifeste une certaine dépendance naturelle : la femme envers son mari (5,22-33), les enfants envers leurs parents (6,1-4) et les serviteurs envers leurs maîtres (6,5-9).
Cependant, cette autorité, qui découle de la nature même
des choses, prend pour l'apôtre une dimension nouvelle du point de vue
chrétien, car dans ces relations, c'est la dignité de chacun qui est soulignée,
et surtout la seigneurie du Christ sur tous.
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Psaume 127
Ta femme sera
dans ta maison
comme une vigne
généreuse, *
et tes fils,
autour de la table,
comme des plants
d’olivier.
Ce psaume est lié
au précédent puisqu'il explicite le don de Dieu à ceux qui se confient en lui
et le craignent : des enfants. La bénédiction des v. 5-6 s'inscrit dans le contexte
du pèlerinage au Temple, où un prêtre ou un lévite la prononçait sur ceux qui y
arrivaient. Dans son ensemble, elle représente l'instruction et la bénédiction
données aux pèlerins.
Il commence par
l'affirmation sapientielle du bonheur de ceux qui sont fidèles au Seigneur (v.
1), puis le décrit en examinant le bonheur de la famille (v. 2-4). Il introduit
ensuite une formule de bénédiction en invoquant le Seigneur en Sion (v. 5-6).
La bénédiction et
les souhaits de bonheur et de paix exprimés dans ce psaume prennent une
nouvelle perspective dans la bénédiction de Dieu que l'homme reçoit dans et par
notre Seigneur Jésus Christ (cf. Ep 1,3-10).
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