*CEC 2130* commente Jean 3, 14-15 en parlant de la représentation du Christ en croix, en lien avec l'épisode du serpent de bronze dans le désert :
Dès l'Ancien Testament, Dieu avait ordonné ou permis la confection d'images qui conduiraient symboliquement au salut par le Verbe incarné: ainsi sont les serpents d'airain (cf. Nb 21, 4-9; Sg 16, 5-14), l'Arche de l'Alliance et les chérubins (cf. Ex 25, 10-22; 1 R 6, 23-28; 7, 23-26)".
Ce point montre que l'image du serpent de bronze préfigurait l'élévation de Jésus sur la croix, qui est devenue le signe du salut pour tous ceux qui croient en lui.
Quant au rapport avec le *Psaume 77 (78)*, ce psaume retrace l'histoire d'Israël, en particulier les moments de rébellion dans le désert, où malgré l'infidélité du peuple, Dieu continue à intervenir pour leur salut.
Au verset 21, il est dit :
> "Ils murmurèrent contre Dieu, disant : 'Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert?'"
Le lien avec Jean 3, 15 réside dans l'idée de l'intervention divine pour sauver son peuple, malgré leur rébellion et leur manque de foi.
Tout comme Dieu a envoyé le serpent de bronze pour guérir les Israélites, Jésus est envoyé pour donner la vie éternelle à ceux qui croient, même si l'humanité a souvent douté ou désobéi.
Ainsi, le serpent de bronze et la croix se rejoignent dans la notion de salut accordé par la miséricorde divine.
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