Les « frères » de Jésus. CEC 500

 

Dans le Catéchisme de l'Église catholique (CEC), les frères de Jésus sont mentionnés en référence aux passages bibliques qui parlent des "frères" et "sœurs" de Jésus. Voici une explication concise basée sur le CEC et la tradition catholique :

 

### Interprétation des "frères" de Jésus

 

1. *Signification des termes* :

   - Le mot "frères" dans les Évangiles, notamment en araméen (la langue de Jésus), peut désigner non seulement des frères biologiques, mais aussi des cousins, des proches parents ou des membres de la même communauté.

   - Cette interprétation est soutenue par l'usage linguistique et culturel de l'époque.

 

2. *Références bibliques* :

   - Les Évangiles mentionnent les "frères" de Jésus, par exemple, en Marc 6:3 et Matthieu 13:55-56. Les noms Jacques, Joseph (ou José), Simon et Jude sont souvent cités.

   - Cependant, l'Église catholique enseigne que Marie, la mère de Jésus, est toujours vierge (doctrine de la virginité perpétuelle de Marie).

 

3. *Tradition de l'Église* :

   - L'Église catholique interprète ces passages comme se référant à des cousins ou d'autres proches, et non à des frères biologiques.

   - Cette position est soutenue par des Pères de l'Église comme saint Jérôme, qui a argumenté que ces "frères" étaient en fait des cousins de Jésus, enfants d'une autre Marie, souvent identifiée comme la femme de Clopas.

 

### Catéchisme de l'Église catholique (CEC)

 

- *CEC 500* : "Aussi les Évangiles parlent-ils d’une manière équivoque de « frères et sœurs » de Jésus. En fait, la compréhension littérale de ces termes ne s’oppose pas à la virginité perpétuelle de Marie. Cela ne signifie pas qu’il s’agisse de véritables frères et sœurs de sang, mais de proches parents de Jésus, conformément à une acception biblique ancienne de la fraternité."

 

En résumé, selon le Catéchisme de l'Église catholique et la tradition catholique, les "frères" de Jésus mentionnés dans les Évangiles sont interprétés comme des cousins ou des proches parents, respectant ainsi la doctrine de la virginité perpétuelle de Marie.