Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne
les connaît.
PRIÈRE
Seigneur notre
Dieu, nous t’en prions : accorde-nous la joie de t’appartenir sans
réserve, car c’est un bonheur durable et profond de servir constamment le
créateur de tout bien.
Par Jésus Christ,
ton Fils, notre Seigneur, qui vit et règne avec toi dans l’unité du
Saint-Esprit,
17 novembre 2024, 33 dimanche du Temps Ordinaire. B
Jésus, tu es mon Roi, mon Ami, mon Dieu. Tu es mon Médecin, mon Maître. Tu
es l’Amour de ma vie.
L’Amour de ma vie c’est Toi.
Quand est-ce que Tu viendras ?
Marc 13, 24-32
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue :
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. »
Les derniers versets du discours résument ce que doit être l'attitude des disciples du Seigneur (v. 37) : être attentifs, vigilants (v. 33, 35, 37).
Il est certain que le Seigneur viendra. Les deux images utilisées par Jésus sont très significatives.
Avec l'image du figuier (v. 28), dernier arbre à porter des feuilles dans le cycle annuel, il enseigne qu'il peut mettre plus de temps à venir qu'on ne le pense, mais que sa venue est sûre, aussi sûre que le cycle de l'arbre. C'est ce qui permet de distinguer une attente fragile d'une espérance sûre.
Avec l'image du maître de maison (v. 32), il annonce le caractère indéterminé de son retour : il peut survenir à tout moment. Le disciple doit être vigilant : « Il a voulu nous cacher cela pour que nous soyons vigilants et que chacun de nous pense que cet événement aura lieu de son vivant (...). Il a dit très clairement que cela viendra, mais sans préciser quand. C'est pourquoi toutes les générations et tous les siècles l'attendent avec impatience » (Saint Ephrem, Commentarii in Diatessaron 18,15-17). L'Église nous encourage à raviver cette attitude de vigilance dans la liturgie de l'Avent.
« Personne ne connaît ce jour ni cette heure, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père » (v. 32). Cette phrase a été l'un des crux interpretum des spécialistes de l'Évangile.
Dans le contexte des paroles de Jésus (v. 30-33), elle a plus de sens que prise isolément.
Les écrits apocalyptiques présentaient de nouvelles révélations sur les événements de la génération actuelle et de l'éon ou monde futur (v. 30). Dans cette ligne d'argumentation, Jésus leur dit de ne pas ajouter foi aux nouvelles révélations (v. 32), que seules ses paroles ont une valeur pérenne (v. 31), et que ses paroles sont uniques : veillez (v. 33).
Dans ces conditions, les paroles de Jésus peuvent être interprétées, comme l'ont fait certains Pères, non pas comme l'ignorance du Christ sur ce moment, mais comme la convenance de ne pas le révéler (cf. note sur Mt 24, 36-51), et elles peuvent aussi être interprétées comme l'ignorance de Jésus en tant qu'homme : «
Lorsque les disciples l'interrogèrent sur la fin, certainement pas selon le corps de chair, il leur répondit : Pas même le Fils, pour laisser entendre que, en tant qu'homme, il ne la connaissait pas non plus. Il est normal qu'un être humain l'ignore. Mais comme il était le Verbe, et qu'il était lui-même celui qui devait venir comme juge et époux, il savait quand et à quelle heure il devait venir (...) Mais parce qu'il s'est fait homme, il a eu faim et soif et a souffert comme les hommes, et de la même manière que les hommes, en tant qu'homme il ne savait pas, mais en tant que Dieu, en tant qu'il était le Verbe et la Sagesse du Père, il ne savait rien » (Saint Athanase, Contre les Ariens 3,46).
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Livre de Daniel 12, 1-3
En ce temps-là se lèvera Michel, le chef
des anges, celui qui se tient auprès des fils de ton peuple.
Beaucoup de gens
qui dormaient dans la poussière de la terre s’éveilleront, les uns pour la vie
éternelle, les autres pour la honte et la déchéance éternelles.
Le livre de Daniel va plus loin que
les prophètes Isaïe et Ezéchiel qui parlaient symboliquement de la résurrection
du peuple en termes de résurrection (cf. Is 26,19 ; Ez 37).
En Daniel, comme en 2 M 7,14.29, la
résurrection est comprise dans un sens réel :
« La résurrection des morts a été progressivement
révélée par Dieu à son peuple. L'espérance en la résurrection corporelle des
morts s'est imposée comme une conséquence intrinsèque de la foi en un Dieu qui
a créé l'homme tout entier, âme et corps. Le créateur du ciel et de la terre
est aussi celui qui respecte fidèlement son alliance avec Abraham et sa
descendance. C'est dans cette double perspective que la foi en la résurrection
commence à s'exprimer » (Catéchisme de l'Église catholique, n. 992).
Psaume 15
Je garde le
Seigneur devant moi sans relâche ;
il est à ma droite : je suis
inébranlable.
Mon cœur exulte, mon âme est en fête,
tu ne peux
m’abandonner à la mort
ni laisser ton ami voir la corruption.
Tu m’apprends le chemin de la vie :
+
devant ta face, débordement de
joie !
À ta droite, éternité de délices !
Lettre aux Hébreux 10, 11-14
Jésus Christ, après
avoir offert pour les péchés un unique sacrifice, s’est assis pour toujours à
la droite de Dieu. Il attend désormais que ses
ennemis soient mis sous ses pieds. Par son unique offrande, il a mené pour
toujours à leur perfection ceux qu’il sanctifie.
Pour montrer
l'efficacité universelle du sacrifice du Christ, on reprend l'enseignement déjà
exposé en divers endroits (8,5 ; 9,9-10,12-13,25 ; 10,1-4).
Mais l'argument
est maintenant développé en comparant l'attitude des prêtres hébreux à celle du
Christ. Ceux-ci, en effet, devaient se tenir debout en présence de Yahvé,
offrant sans cesse les victimes.
Se tenir debout
était la posture du serviteur et c'est aussi la posture de celui qui travaille.
Il s'agit ici des prêtres de l'Ancien Testament qui, dans leur activité
incessante, répétaient chaque jour les mêmes gestes et offraient les mêmes
sacrifices.
En revanche, le
Christ est assis, après son Ascension, à la droite de Dieu le Père.
Outre l'idée de
repos et d'apaisement, le fait d'être assis équivalait à recevoir l'investiture
royale ou à exercer le pouvoir (cf. He 7, 26 ; 8, 1).
David avait
dressé sa tente à la droite du Tabernacle : cf. 2 S 7,18).
En somme, par
l'efficacité de son unique sacrifice, le Christ a pris possession éternelle de
la gloire, a mérité la dignité royale et n'attend plus que la soumission de
tous ses ennemis (cf. 1 Co 15, 25-28).
Et ce sacrifice
est si efficace que les fidèles qui y participent, « ceux qui sont sanctifiés
», atteignent la perfection : le pardon des péchés, la pureté de la conscience,
l'accès et l'union avec Dieu. En d'autres termes, la sainteté découle du
sacrifice du Calvaire.
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