Le *CEC 1731* parle de la véritable liberté :
« La liberté est le pouvoir, donné par Dieu, d’agir ou de ne pas agir, de faire ceci ou cela, et ainsi de poser par soi-même des actions délibérées. Par le libre arbitre, chacun dispose de soi. La liberté est dans l’homme une force de croissance et de maturation dans la vérité et la bonté. La liberté atteint sa perfection lorsqu’elle est ordonnée à Dieu, notre béatitude. »
Ce point montre que la véritable liberté se trouve dans le choix de suivre la vérité et le bien, et qu'elle atteint son accomplissement en Dieu.
Le CEC
(Catéchisme de l'Église Catholique) n'aborde pas directement le mot « Effata »
(Marc 7:34), mais il parle du baptême comme moment où l'âme est ouverte à la
grâce et à la parole de Dieu, ce qui rejoint le geste de Jésus lorsqu'il ouvre
les oreilles et libère la langue du sourd-muet en disant « Effata »
("Ouvre-toi").
Dans le rite du
baptême, il y a d'ailleurs une référence explicite à ce passage de l'Évangile,
avec une prière appelée « rite de l' Effata », où le prêtre touche les oreilles
et la bouche de l'enfant pour symboliser l'ouverture à la foi et à la parole de
Dieu.
### Collecta du
23e Dimanche du Temps Ordinaire
La Collecta de ce
dimanche implore la miséricorde divine pour que nous, les enfants de Dieu,
puissions recevoir la vraie liberté
et la vie éternelle. Il y a un lien profond entre cette prière et les lectures
du jour, qui parlent de la rédemption, de la libération et de l’adoption
filiale en Christ.
### Isaïe 35,4 et
la rédemption
Dans Isaïe 35,4,
il est annoncé que Dieu vient avec une revanche, mais non pas pour juger
sévèrement, mais pour nous sauver à travers sa passion et sa mort sur la Croix.
C'est une vision prophétique de la rédemption que nous recevons par le Christ,
renforcée par la Collecta qui nous rappelle que c'est par Lui que nous sommes
adoptés en tant qu'enfants de Dieu. La revanche est sur Lui-même !
### Jacques 2,4
et l'égalité des croyants
Dans Jacques 2,4,
nous apprenons à ne pas juger les autres selon les apparences extérieures. La
foi en Jésus-Christ transcende les distinctions sociales et appelle à traiter
chacun avec dignité. Cela est lié à l'Évangile de Marc 7,31-37, où Jésus guérit
un homme marginalisé et handicapé, ouvrant ses oreilles et déliant sa langue,
montrant ainsi que la libération et la guérison sont offertes à tous, sans
discrimination.
### Évangile de
Marc 7,31-37 et l’ Effata
L'Évangile nous
montre Jésus guérissant un sourd-muet en lui disant « Effata », c'est-à-dire «
Ouvre-toi ». Cela représente non seulement une guérison physique, mais aussi
spirituelle. Jésus ouvre les oreilles de l'homme à la parole de Dieu et délie
sa langue pour qu'il puisse proclamer la louange de Dieu. Cela symbolise ce que
nous demandons dans la Collecta : la
liberté véritable, celle qui vient de l'ouverture de notre cœur à la grâce
du Christ, nous donnant la vie éternelle en héritage.
En somme, les
lectures du dimanche 23 du Temps Ordinaire, la Collecta et l'Évangile de Marc
se rejoignent en montrant que c'est par la rédemption du Christ, qui vient
libérer et sauver chacun de nous, que nous accédons à la véritable liberté et à
la vie éternelle. Le geste d’Effata est un signe de cette ouverture à la grâce
divine.
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