ISSI leçon 16 : le contrôle responsable de la fécondité.

 

ISSI leçon 16 : le contrôle responsable de la fécondité.

Situation : Adolphe et Myriam ont 6 enfants. Les amies de Myriam lui disent qu’elle est irresponsable. Qu’elle doit arrêter. Elle se confie à Maggy, infirmière 5 étoiles de l’ISSI.

 

QQ : Quel conseil Maggy peut lui donner ?

 

1. Contraception ou Planification.

La différence est totale.

Il n'est pas convenable de les appeler méthodes naturelles, car alors il semble que l'important soit le but, la finalité : ne pas avoir d'enfants.

C’est mieux parler de paternité et maternité responsables, qui respectent le sens de la sexualité : Respecter le sens de la sexualité. La contraception est mauvaise car elle ne respecte pas le sens de la sexualité.

Pour de nombreuses personnes, la distinction se situe au niveau de la « méthode ». Ils pensent que ce qui est mauvais, c'est que c'est "artificiel", alors qu'il y a beaucoup de choses artificielles qui sont bonnes, par exemple un cathétérisme cardiaque.

Q. Pourquoi la contraception est mauvaise ?

R. La contraception est mauvaise car elle ne respecte pas le sens de la sexualité (le don de soi sans réserve. Total, exclusif et définitif)

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2. Le mal moral dans la contraception.

 Où est le mal moral ? Le mal moral se trouve dans le fait d’enlever volontairement une dimension essentielle à l'acte conjugal, celle d'être un acte ouvert à la vie.

Il n'est pas mauvais de faire des actes non procréatifs, mais ce qui est mauvais c’est de lui retirer leur fonction procréative, l’ouverture à la vie.

On ne doit pas séparer l’union de l’ouverture à la vie. Voilà la clé de la morale de l’acte conjugal.

Est-ce la même chose ? Non

Je peux éviter les enfants pour une raison raisonnable (si ce n'est pas une raison raisonnable, nous avons le premier problème). Mais il y a souvent des motifs raisonnables.

 

3. Différence entre l’acte contraceptif et le recours à l'abstinence périodique.

Dans l’abstinence périodique, l’union se réalise par des actes qui sont naturellement "non procréatifs" et donc on n'enlève pas le sens procréatif de l'acte.

Dans la contraception, on fait un acte anti-procréatif, on enlève la dimension procréative de l'acte conjugal.

On ne se donne pas d’un amour total. (L’amour dans le mariage doit être total, exclusif et définitif).

 

 

4. Trois thèses sur l’amour humain.

A) L’amour n’est pas seulement un sentiment, mais une communion de personnes.

B) Le sens de la sexualité humaine : le don total, exclusif et définitif.

C) L’acte conjugal est inhumain si l’on sépare l’union de l’ouverture à la vie.