Joyeux dans l’espérance car nous nous savons aimés du Christ.
— Elle apaise toutes nos anxiétés, elle calme l’esprit et emplit le cœur d’espérance.
(Chemin 582)
Je voudrais parler avec vous de nos joies et de nos espérances, mais aussi des tristesses et des angoisses de nos cœurs et de l'humanité souffrante.
Au cours de ces deux années de
préparation au Jubilé, nous méditerons d'abord sur l'expression paulinienne « Joyeux dans l’espérance » (cf. Rm 12, 12),
puis nous approfondirons celle du prophète Isaïe : « Ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur
[…] marchent sans se fatiguer » (Is 40, 31).
D’où provient cette joie ?
« Ayez la joie de l’espérance » (Rm 12, 12) est une exhortation de saint Paul à la communauté de Rome qui se trouve dans une période de grave persécution. En réalité, la “joie de l'espérance” prêchée par l'Apôtre jaillit du mystère pascal du Christ, de la puissance de sa résurrection. Elle n'est pas le fruit de l'effort humain, de l'ingéniosité ni du savoir-faire. Elle est la joie qui découle de la rencontre avec le Christ. La joie chrétienne vient de Dieu lui-même, du fait que nous nous savons aimés de Lui.
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