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Abrégé 57. Si Dieu est tout-puissant et providence, pourquoi alors le mal existe-t-il?
Seul l’ensemble de la foi chrétienne peut donner réponse à cette question, à la fois douloureuse et mystérieuse.
En aucune manière, Dieu n’est la cause du mal, ni directement, ni indirectement. Il éclaire le mystère du mal par son Fils Jésus Christ, mort et ressuscité pour vaincre le grand mal moral qu’est le péché des hommes, racine des autres maux.
Abrégé 57. Si Dieu est tout-puissant et providence, pourquoi alors le mal existe-t-il?
Seul l’ensemble de la foi chrétienne peut donner réponse à cette question, à la fois douloureuse et mystérieuse.
En aucune manière, Dieu n’est la cause du mal, ni directement, ni indirectement. Il éclaire le mystère du mal par son Fils Jésus Christ, mort et ressuscité pour vaincre le grand mal moral qu’est le péché des hommes, racine des autres maux.
Commentaire
Question importante : Si Dieu est bon, d'où vient le mal ?
Le livre de la Génèse insiste sur la bonté de la création. Tout ce que Dieu fait est bon.
D'où vient le mal? Afin de donner une réponse, ne cherchons pas la solution dans une page concrète de la Sainte Écriture. La réponse se trouve dans l’ensemble de l'Écriture, dans l’ensemble de toute la Révélation.
Il
est vrai qu'il y a un passage clé: le péché de l'homme, dont Adam est le
représentant, est le mal fondamental et
la racine de tous les autres maux. Nous essayerons de l’expliquer après.
Mais
nous pouvons nous demander : Et Dieu n'aurait pas pu créer un monde où il
n'y avait aucune possibilité de pécher ?
Cela
aurait empêché un mal, mais alors l’homme ne serait pas libre comme Dieu est
libre.
Dieu est Amour, et pour pouvoir entrer dans le bonheur éternel de cet Amour nous devons être libres. Et si nous sommes libres, nous pouvons pécher.
La liberté peut être mal utilisée. Dieu savait que la liberté serait mal utilisée.
Et son dessein amoureux a fait que la Trinité décide l’Incarnation du Verbe afin que les hommes librement puissent, avec Lui, ne pas pécher.
Dieu
a créé un monde où il peut avoir des
désastres et cataclysmes.
Mais la douleur (aussi dans les enfantements) ou la sueur du travail, sont l’occasion pour s’unir à la douleur de Jésus qui provoque, sur la Croix, le repentir des pécheurs, la mort et la Résurrection.
Elle est grande la Sagesse et la Bonté de Dieu.
Il y
a plus de bien que de mal dans ce monde. Il y a plus de sainteté que de péché.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse en silence.
La
Croix est la réponse définitive de Dieu à la question du scandale du mal.
La Providence et le scandale du mal
CEC 309 Tout le message chrétien est une réponse au problème du mal.
Si Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du monde ordonné et bon, prend soin de toutes ses créatures, pourquoi le mal existe-t-il ? A cette question aussi pressante qu’inévitable, aussi douloureuse que mystérieuse, aucune réponse rapide ne saura suffire.
C’est l’ensemble de la foi chrétienne qui constitue la réponse à cette question : la bonté de la création, le drame du péché, l’amour patient de Dieu qui vient au devant de l’homme par ses alliances, par l’Incarnation rédemptrice de son Fils, par le don de l’Esprit, par le rassemblement de l’Église, par la force des sacrements, par l’appel à une vie bienheureuse à laquelle les créatures libres sont invitées d’avance à consentir, mais à laquelle elles peuvent aussi d’avance, par un mystère terrible, se dérober.
Il n’y a pas un trait du message chrétien qui ne soit pour une part une réponse à la question du mal.
CEC 310
Mais pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un monde aussi parfait qu’aucun mal ne puisse y exister ?
Selon sa puissance infinie, Dieu pourrait toujours créer quelque chose de meilleur (cf. S. Thomas d’A., s. th. 1, 25, 6). Cependant dans sa sagesse et sa bonté infinies, Dieu a voulu librement créer un monde " en état de voie " vers sa perfection ultime.
Ce devenir comporte, dans le dessein de Dieu, avec l’apparition de certains êtres, la disparition d’autres, avec le plus parfait aussi le moins parfait, avec les constructions de la nature aussi les destructions. Avec le bien physique existe donc aussi le mal physique, aussi longtemps que la création n’a pas atteint sa perfection (cf. S. Thomas d’A., s. gent. 3, 71).
CEC 311
Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C’est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique.
Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral (cf. S. Augustin, lib. 1, 1, 1 : PL 32, 1221-1223 ; S. Thomas d’A., s. th. 1-2, 79, 1). Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et, mystérieusement, il sait en tirer le bien :
Question importante : Si Dieu est bon, d'où vient le mal ?
Le livre de la Génèse insiste sur la bonté de la création. Tout ce que Dieu fait est bon.
D'où vient le mal? Afin de donner une réponse, ne cherchons pas la solution dans une page concrète de la Sainte Écriture. La réponse se trouve dans l’ensemble de l'Écriture, dans l’ensemble de toute la Révélation.
Dieu est Amour, et pour pouvoir entrer dans le bonheur éternel de cet Amour nous devons être libres. Et si nous sommes libres, nous pouvons pécher.
La liberté peut être mal utilisée. Dieu savait que la liberté serait mal utilisée.
Et son dessein amoureux a fait que la Trinité décide l’Incarnation du Verbe afin que les hommes librement puissent, avec Lui, ne pas pécher.
Mais la douleur (aussi dans les enfantements) ou la sueur du travail, sont l’occasion pour s’unir à la douleur de Jésus qui provoque, sur la Croix, le repentir des pécheurs, la mort et la Résurrection.
Elle est grande la Sagesse et la Bonté de Dieu.
Un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse en silence.
CEC 309 Tout le message chrétien est une réponse au problème du mal.
Si Dieu le Père Tout-puissant, Créateur du monde ordonné et bon, prend soin de toutes ses créatures, pourquoi le mal existe-t-il ? A cette question aussi pressante qu’inévitable, aussi douloureuse que mystérieuse, aucune réponse rapide ne saura suffire.
C’est l’ensemble de la foi chrétienne qui constitue la réponse à cette question : la bonté de la création, le drame du péché, l’amour patient de Dieu qui vient au devant de l’homme par ses alliances, par l’Incarnation rédemptrice de son Fils, par le don de l’Esprit, par le rassemblement de l’Église, par la force des sacrements, par l’appel à une vie bienheureuse à laquelle les créatures libres sont invitées d’avance à consentir, mais à laquelle elles peuvent aussi d’avance, par un mystère terrible, se dérober.
Il n’y a pas un trait du message chrétien qui ne soit pour une part une réponse à la question du mal.
Mais pourquoi Dieu n’a-t-il pas créé un monde aussi parfait qu’aucun mal ne puisse y exister ?
Selon sa puissance infinie, Dieu pourrait toujours créer quelque chose de meilleur (cf. S. Thomas d’A., s. th. 1, 25, 6). Cependant dans sa sagesse et sa bonté infinies, Dieu a voulu librement créer un monde " en état de voie " vers sa perfection ultime.
Ce devenir comporte, dans le dessein de Dieu, avec l’apparition de certains êtres, la disparition d’autres, avec le plus parfait aussi le moins parfait, avec les constructions de la nature aussi les destructions. Avec le bien physique existe donc aussi le mal physique, aussi longtemps que la création n’a pas atteint sa perfection (cf. S. Thomas d’A., s. gent. 3, 71).
Les anges et les hommes, créatures intelligentes et libres, doivent cheminer vers leur destinée ultime par choix libre. Ils peuvent donc se dévoyer. En fait, ils ont péché. C’est ainsi que le mal moral est entré dans le monde, sans commune mesure plus grave que le mal physique.
Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral (cf. S. Augustin, lib. 1, 1, 1 : PL 32, 1221-1223 ; S. Thomas d’A., s. th. 1-2, 79, 1). Il le permet cependant, respectant la liberté de sa créature, et, mystérieusement, il sait en tirer le bien :
La foi nous donne la certitude que Dieu ne permettrait pas le mal s’il ne faisait pas sortir le bien du mal lui-même.
Cela, Dieu l’a déjà merveilleusement accompli dans la mort et la résurrection du Christ. En effet, du mal moral le plus grand, la mort de son Fils, il a tiré les plus grands biens, la glorification du Christ et notre rédemption.
Commentaire
Dieu n'aurait pas permis le mal s'il n'avait pas été possible d'en extraire des biens.
Son pouvoir s'est manifesté dans la création du monde à partir du néant.
Mais l'omnipotence requise pour faire sortir le bien du mal est encore plus grande. Dieu fait sortir le bien du mal.
Et S. Thomas More, peu avant son martyre, console sa fille : " Rien ne peut arriver que Dieu ne l’ait voulu. Or, tout ce qu’il veut, si mauvais que cela puisse nous paraître, est cependant ce qu’il y a de meilleur pour nous ".
Et Lady Julian of Norwich : " J’appris donc, par la grâce de Dieu, qu’il fallait m’en tenir fermement à la foi, et croire avec non moins de fermeté que toutes choses seront bonnes...
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